Les maladies cardio-vasculaires constituent la 1ère cause de mortalité dans les pays industrialisés.

Par Guy ROULIER - Ostéopathe (D.O.), ex. kinésithérapeute M-K (D.E), Phyto-aromathérapeute (D.U.), Energétique chinoise (D.N.A.), Naturopathe (D.N.).
Mis en ligne par Sophie Bizé l REVELESENS

Comment réduire le risque ?
Par une bonne prévention, reposant avant tout sur un régime et un mode de vie équilibré.

Mais si cela arrive que faire pour augmenter les chances de survie et de récupération sans séquelles graves ? 
Agir sans tarder, appeler les secours dès les premiers signes peuvent tout changer dans le pronostic.Cet article fait le point sur ce problème majeur de santé publique qui a éprouvé toutes les familles et vous donne tous les liens utiles pour en savoir plus.

L’Organisation Mondiale de la Santé dénombre chaque année, dans le monde, plus de 17 millions de décès dus aux maladies cardio-vasculaires.
En France, 180 000 décès surviennent chaque année suite à un accident cardiaque, ou à un accident vasculaire cérébral (AVC). Parmi les 100 000 nouveaux cas d’infarctus annuels, 20 % sont mortels.

Une prévention est possible 

Pour éviter la survenue, la récidive ou l’aggravation de maladies cardio-vasculaires il convient de respecter un certain nombre de règles élémentaires d’hygiène :

• Mangez équilibré.
 La prévention passe obligatoirement par une bonne alimentation. Des repas sains, équilibrés et variés constituent une véritable assurance-vie pour nos artères. Évitez les excès de mauvaises graisses, de sucre, de sel, d’alcool, consommez des fruits et légumes frais, riches en fibres – qui apportent en même temps vitamines, minéraux et oligo-éléments... 

• Apprenez à vous relaxer et à gérer votre stress.
 Les troubles émotionnels augmenteraient le risque d’infarctus ou d’accidents vasculaires cérébraux. Le stress met le cœur à rude épreuve. Il entraînerait une augmentation du risque de formation de dépôts lipidiques (athérome) et, indirectement, d’infarctus et d’accidents vasculaires cérébraux.

• Évitez la sédentarité. Pour préserver forme et la santé, il faut faire travailler son cœur. Laissez votre voiture au garage, faites marcher vos jambes et votre cœur. L’exercice physique régulier et modéré comme la marche, le vélo, dilate les artères coronaires, les protège contre les thromboses, abaisse la tension artérielle. Il fortifie le cœur, lui donnant, en cas de surmenage, une marge de réserve permettant d’éviter les accidents (infarctus).

Pour en savoir plus :
Les maladies cardio-vasculaires touchent le cœur et les vaisseaux sanguins qui approvisionnent le cœur (coronaires), ou le réseau de vaisseaux sanguins (artères et veines), qui alimentent l’ensemble du corps et le cerveau. 
Les principales maladies cardio-vasculaires comprennent : l’hypertension artérielle, l’angine de poitrine, l’infarctus du myocarde, les accidents vasculaires cérébraux, l’artérite des membres inférieurs.
L’accident vasculaire cérébral (AVC) résulte d’un problème affectant l’irrigation sanguine du cerveau. 
L’âge, le sexe, l’hérédité sont des facteurs de risques sur lesquels nous ne pouvons intervenir. D’autres, comme l’excès de cholestérol, l’hypertension artérielle, le tabac, le mode d’alimentation, la sédentarité, dépendent de nous et de notre mode de vie.

Numéro d’urgence composez le 15

Vous pouvez lire :
La journée mondiale de l’AVC : journee mondiale de lutte contre l'avc et sensibiliser pour une meilleure prevention

Vous pouvez consulter :
http://www.attaquecerebrale.org/AVC
http://www.fondacoeur.com/maladies-cardiovasculaires-accidents-vasculaires-cerebraux.html

Les recommandations de la Haute Autorité de Santé sont téléchargeables en PDF sur :
http://www.has-sante.fr/portail/plugins/ModuleXitiKLEE/types/FileDocument/doXiti.jsp?id=c_666253

Le plan de prévention des AVC Accidents vasculaires cérébraux
Lutte contre les AVC : les priorités du plan pour 2010-2014

Le ministère de la santé français a établi un plan de lutte contre les accidents vasculaires cérébraux pour la période 2010-2014.

Son objectif est clairement de diminuer de 6 % d’ici 2014 (soit 24 000 personnes), les décès ou la dépendance des patients victimes d’un accident vasculaire cérébral. Un budget de134 millions d’euros sera consacré à ce plan de santé publique.

« L’accident vasculaire est un problème de santé majeur, dont sont victimes chaque année 130 000 personnes, et qui touche actuellement 400 000 personnes en France. 
Il constitue ainsi la troisième cause de mortalité chez les hommes, la seconde chez les femmes (soit 30 000 décès par an) et la première cause de handicap acquis chez l’adulte (225 000 personnes) », a souligné la ministre de l’époque Roselyne Bachelot.
Sur la base d’un diagnostic dressé en 2009 sur la « Prévention et la prise en charge des AVC en France », le plan d’action pour 2010-2014 fixe quatre priorités d’action :

1/ L’INFORMATION DU PUBLIC
Informer la population sur les AVC
 constitue la première priorité. Son but est d’améliorer la prévention et l’information de la population depuis les signes d’alerte jusqu’à l’accompagnement du handicap.
Des campagnes d’information grand public seront organisées et des actions de prévention et de dépistage portant sur les facteurs de risque associés comme le tabac ou l’hypertension artérielle, seront renforcées. Une attention toute particulière sera accordée au développement de l’éducation thérapeutique pour les patients à risque ou ayant déjà été victimes d’AVC.

2/ Créer un environnement institutionnel adapté. La seconde priorité consiste à améliorer la prise en charge institutionnelle des AVC, en créant de nouvelles structures spécialisées, les unités neuro-vasculaires (UNV), dans les hôpitaux. 87 UNV existent actuellement, 30 nouvelles sont prévues en 2010 et 25 en 2011.
Il s’agit également de coordonner davantage le fonctionnement des hôpitaux et des structures médico-sociales en lançant dans chaque région des appels à projets, afin de valoriser les expériences de coopération ayant fait leur preuve, d’en diffuser plus largement la mise en œuvre et de faciliter les retours d’expérience.

3/ Améliorer la prise en charge des AVC par les professionnels de santé.
La troisième priorité est de faire évoluer les formations médicales et paramédicales afin que la prise en charge des AVC figure dans la formation initiale des professionnels les plus concernés (neurologues) et que les compétences ainsi acquises puissent être valorisées. 
Il s’agit également de développer et de diffuser largement les guides de bonnes pratiques et les protocoles opérationnels relatifs aux AVC.

4/ Promouvoir la recherche et réguler la démographie des professionnels de santé.
La quatrième priorité est d’élargir le champ de la recherche française, essentiellement clinique, aux disciplines des sciences humaines et sociales, leur apport ayant été déterminant dans la prise en charge des AVC à l’étranger. 
Il s’agit par ailleurs de veiller à l’adéquation de l’offre de soins aux besoins de la population. Un coordonnateur AVC sera présent dans chaque agence régionale de santé (ARS) à cet effet.

Par Guy ROULIER - Ostéopathe (D.O.), ex. kinésithérapeute M-K (D.E), Phyto-aromathérapeute (D.U.), Energétique chinoise (D.N.A.), Naturopathe (D.N.).
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