Vieillir en excellente santé, c'est possible !

Auteur et Sources : Guy Roulier l Ostéopathe (D.O.), ex. kinésithérapeute M-K (D.E), Phyto-aromathérapeute (D.U.), Energétique chinoise (D.N.A.), Naturopathe (D.N.).
Mis en ligne par Sophie Bizé l REVELESENS

Réussir son vieillissement en bonne santé n’est pas le fruit du hasard, mais celui de la mise en oeuvre et l’application, le plus tôt possible, de mesures préventives, essentielles pour éviter ou repousser la survenue des maladies et du handicap physique du quatrième âge.

Les secrets du « bien-vieillir » des centenaires reposent sur une combinaison de facteurs favorables : un bon patrimoine génétique, un mode de vie sain, une alimentation sobre, de qualité et équilibrée, autant que possible bio, une activité et un entretien physique adaptés, modérés et réguliers, une vie intellectuelle soutenue, des rapports sociaux motivants et des soins préventifs de santé durable.

Le processus de vieillissement

Le vieillissement normal, ou sénescence, est un processus biologique qui touche l’ensemble des fonctions de l’organisme. Il convient de le distinguer de la sénilité, qui est un vieillissement pathologique par accélération du processus naturel. Le vieillissement atteint indistinctement toutes les cellules, les tissus, les organes et les glandes. Il est commun à tous les êtres vivants. Il se manifeste par la diminution progressive de notre activité et de nos capacités d’adaptation aux agressions de notre environnement.

Les facteurs naturels

Le premier facteur du vieillissement est génétique : il constitue notre « patrimoine biologique », programmation cellulaire héritée de nos parents. Lorsque nos cellules se renouvellent, des aléas peuvent intervenir pendant la « photocopie » de l’ADN porteur des gènes, altérant ainsi la fonction des tissus.

Nos cellules ne peuvent se reproduire qu’un nombre limité de fois (50 fois), ce qui conditionne la longévité maximale à 120 ans pour les humains. Cette limite a été découverte par le docteur américain Leonard Hayflick en 1965. En permanence, à l’intérieur de nos cellules, sont produits des radicaux libres, espèces chimiques possédant un électron non apparié participant au système de défense (élimination des virus, des cellules anciennes et défectueuses) lorsqu’ils sont en nombre limité maisdevenant dangereux quand ils sont en excès, accélérant le vieillissement et favorisant les mutations.Les télomères (extrémités des chromosomes), à l’image de la mèche d’une bougie, se raccourcissent progressivement jusqu’à la mort cellulaire (apoptose).
Notre production hormonale et enzymatique diminue peu à peu avec l’âge. La déshydratation progressive des tissus du corps liée aux modifications hormonales, qui se voit surtout au niveau de la peau, touche tous les tissus, notamment les disques vertébraux, entraînant une diminution inéluctable de la taille.Sous l’effet de la pesanteur, notre corps s’use progressivement, nos cartilages s’amincissent, nos organes s’affaissent avec tendance à la ptôse (descente d’organe) et au relâchement. Nous ne pouvons pas supprimer tous ces facteurs mais pouvons par contre en réduire au maximum les conséquences par une hygiène vitale et un programme de soins préventifs appropriés.

Troubles liés au vieillissement

Le vieillissement concerne tous les tissus du corps. Le vieillissement des os et cartilages (de l’usure normale à l’arthrose). Le cartilage articulaire, constitué de 70 % d’eau fixée au sein d’une substance protéique (protéoglycannes), permet le mouvement desarticulations. Il n’aime ni les chocs, ni la pression constante qui, le privant d’apport en eau et en nutriments, créent une inflammation locale et une usure prématurée (arthrose).

Le vieillissement vertébral.
Le tassement vertébral et le pincement discal constituent deux lésions accidentelles ou dégénératives trop souvent négligées. Si ce tassement n’est pas soigné immédiatement et correctement, la colonne va souffrir, se déformer avec le temps, augmentant la pression sur les organes internes, gênant la circulation sanguine et déséquilibrant l’ensemble de l’organisme l Lire la suite