Sinusites, rhinites : comment prévenir ?
Par Guy ROULIER - Ostéopathe (D.O.), ex. kinésithérapeute M-K (D.E), Phyto-aromathérapeute (D.U.), Energétique chinoise (D.N.A.), Naturopathe (D.N.).
Mis en ligne par Sophie Bizé l REVELESENS
Hivernales ou printanières, épisodiques ou chronique, les affections nasales inflammatoires ou infectées sont en grande partie évitables par l'application de mesures d'hygiène et de prévention active naturelle simple à appliquer soi-même ou avec l'aide d'un praticien maîtrisant les techniques de santé durable.
Les présents conseils ne dispensent pas de consulter son médecin pour établir le diagnostic et en cas d'affection grave, les soins qui s'imposent, mais dans tous les cas, il est préférable d'utiliser des techniques de soins sans effet secondaire (non iatrogène).
Qu'est-ce que la sinusite ?
Il s'agit d'une inflammation des cavités sinusiennes avec ou sans infection.
Elle peut toucher les sinus maxillaires, frontaux, ethmoïdaux ou sphénoïdaux, occasionnant une sensation douloureuse locale ou envahissant tout le crâne selon les sinus concernés.
La rhinite quant à elle est une inflammation de la cavité nasale, accompagnée ou non d’infection.
Quels en sont les origines ?
Déviation de la cloison nasale et malformation des sinus, déformation de l'arcade dentaire, lésion ostéopathique crânienne ou des vertèbres cervicales, champs perturbateurs dentaires, infection intestinale chronique (parfois secondaire à des traitements antibiotiques déséquilibrant la flore intestinale), infection ou inflammation des dents passant souvent inaperçues (appelées champ perturbateur), stress climatique et environnemental (coup de froid, humidité, vent, déshydratation de l’air par appareils électriques), stress psychologique, pollution de l’habitat ou du lieu de travail (fumées, micro-particules, poussières, acariens), contamination microbienne (moisissures, microbes divers), terrain allergique et inflammatoire, alimentation pro-inflammatoire acidifiante, intolérances alimentaires (produits laitiers, gluten) …
Comment prévenir par des médhodes naturelles ?
Ils nécessitent l'aide d'un thérapeute qui après avoir effectué un bilan approfondi général, ostéopathique et postural, conseillera en synergie suivant le cas :
- Une reprogrammation alimentaire qui représente la base fondamentale du traitement des allergies quel qu'en soit le type.
Le régime doit impérativement être hypotoxique : éliminez, par déduction, les aliments allergisants et auxquels vous pouvez être intolérants, le lait et le gluten dans certains cas d'intolérance, les produits chimiques (présents dans l’alimentation, les produits d’hygiène et ménagers avec lesquels vous pouvez être en contact, ou que vous respirez en aérosols). Éliminez les produits raffinés, les toxiques (café, tabac, alcool), les drogues non indispensables (avec l’accord de votre médecin).
Consommez des omega 3 (huile de colza, noix, lin, poissons bleus…)
- Drainage général des émonctoires complétant le régime alimentaire restrictif et atoxique, par des plantes riches en vitamines A, C, E, ainsi qu'en oligo-éléments détoxicants et stimulants des défenses naturelles (magnésium et sélénium notamment).
Plantes de drainage habituellement conseillées : (en poudre intégrale ou tisanes) : bouillon blanc, cassis, myrte, pin sylvestre, pissenlit, radis noir, romarin, thym. La posologie doit être précisée par le praticien ou le pharmacien.
- L'ostéopathie (vertébrale et crânienne) qui traitera les causes biomécaniques et posturales, sans oublier l'examen attentif des dents, des sinus, des cicatrices... à la recherche d'un foyer irritatif (champ perturbateur à éliminer absolument en collaboration avec le chirurgien dentiste). En cas de doute une radio panoramique dentaire sera préconisée avant tout traitement.
- L'homéopathie et l'oligothérapie (traitement du terrain, notamment par manganèse et soufre), les bourgeons de plantes (gemmothérapie), par un thérapeute spécialisé.
- Les huiles essentielles les plus conseillées, indispensables comme alternative ou complément au traitement chimique, sont :
achillée millefeuille, armoise arborescente, eucalyptus radiata, niaouli, menthe piperita ou arvensis (aérosols ou huile nasale, onctions cutanées suivant conseils d'un aromathérapeute), bol d’air Jacquier (à base de térébenthine de Bordeaux issue de la distillation de l’oléorésine de Pinus pinaster, exceptionnellement riche en alpha-pinène).
Pour les aérosols, utilisez soit un micro-diffuseur, soit un inhalateur classique. La technique d’inhalation directe est à mon sens la meilleure.
Il suffit de faire son mélange d’huiles essentielles et de le mettre dans un petit flacon de verre muni d’un solide bouchon. Il suffit de placer le flacon ouvert à 1cm du nez et respirer par chaque narine, alternativement, lentement et profondément les molécules qui s’évaporent naturellement du flacon en retroussant les narines afin que celles-ci puissent atteindre la partie haute de la cavité nasale.
Formule de base pour inhalation sèche : HE eucalyptus radiata 40 gouttes, HE niaouli 40 gouttes, HE lavande aspic 20 gouttes, HE menthe des champs ou poivrée 20 gouttes.
- Les techniques d’acupuncture telle que la pose de ventouses aimantées (ce sont des mini-ventouses qui stimulent le point d’acupuncture par effet réflexe, décongestionnent la zone par effet ventouse et activent le métabolisme par effet magnétique).
- La sympathicothérapie endonasale associée à l'aromathérapie locale (huile nasale : 1 à 2 % d'H.E. diluée dans de l'huile végétale).
Remarquablement efficace, elle permet de relancer la motilité des cils vibratiles par stimulation du système nerveux végétatif endo-nasal. L’adjonction d’H.E. fortement diluées permet de réaliser un drainage accéléré et une solubilisation des mucosités des cavités sinusiennes.
- Réduire le stress en pratiquant des techniques de relaxation et de respiration nasale et ventrale.
Les techniques de relaxation apprennent le contrôle du corps par la maîtrise des centres de commande cérébraux et renforcent les immunités. Il est bon d'apprendre à contrôler le souffle poumons vides (ou apnée expiratoire) plusieurs secondes.
Apprendre également à dilater les ailes du nez à l’inspiration pour améliorer le débit respiratoire.
Le sport en général - et en particulier la natation - développent la maîtrise de la respiration.
Le stress constitue un facteur favorisant et déclenchant des crises en affaiblissant les défenses immunitaires.
Le climat psychologique du milieu familial et de travail est déterminant pour la stabilisation de l’équilibre nerveux et hormonal.
Rhume, nez bouché, sinusite : pensez aux huiles essentielles bio !
Pour en savoir plus lire :
Consulter la liste des fiches-conseil naturemania
Sites internet à consulter : http://www.informationhospitaliere.com/dico-196-sinusite.html
http://qc.sante.yahoo.ca/condition_info_details.asp?disease_id=119
http://www.institut-nez.fr/sinusite/symptomes-de-la-sinusite-18.html
http://sante-az.aufeminin.com/w/sante/s287/maladies/sinusite.html?gclid=CJ3FxYHDrK0CFWIntAodRBTdl