Histoire :
Connue dès la Grèce antique, sous le nom de "parthenion" pour ses vertus fébrifuges. Sa réputation se répand en Europe où Charlemagne en ordonne la culture. Elle entre dans la pharmacopée française dès le 16e siècle. Aujourd'hui elle figure dans la liste des plantes de santé incontournables.
Botanique :
Plante herbacée vivace et aromatique de la famille des Asteraceae (ex-Composées), à tiges ramifiées rampantes. A l'état sauvage elle affectionne les prairies sablonneuses et siliceuses d'Europe occidentale et méridionale. Ses feuilles plumeuses sont finement segmentées. Ses fleurs composées sont formées d'un cône jaune doré entouré de ligules blanches. La variété double (dessin) est cultivée en Anjou dans la région de Chemillé. Elle est souvent confondue avec la matricaire.
Parties utilisées :
les capitules floraux.
Principes actifs :
Elle contient des flavonoïdes (apigénol et lutéolol).
L' huile essentielle (0,6% à 2,4%) est riche en esters de l'acide angélique (70%-85%) : angélate d'isobutyle, d'isoamyle... et aussi du chamazuléne (traces), coumarines et des lactones (0,6%) dont la nobiline, lui donnant son amertume.
Propriétés :
Tonique amer, elle facilite la digestion, calme les spasmes intestinaux, réduit les ballonnements. Cicatrisante des muqueuses et de la peau.
Elle calme les inflammations par ses flavonoïdes qui sont aussi anti-spasmodiques.
L'eau florale (hydrolat de distillation) est calmante et adoucissante. L'huile essentielle est sédative et anti-inflammatoire.
Digestif : flatulences, ballonnements, crampes d'estomac, lenteur digestive, troubles fonctionnels digestifs. Inflammations de la bouche et de la gorge. Epiderme :soulage les irritations de la peau, les rougeurs, les démangeaisons. Soins des dermatoses, plaies (crevasses, gerçures, écorchures). L'eau florale (ou hydrolat) est utilisée dans les irritations et gênes oculaires (compresses).
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Image : © Alain Roulier - images protégée par DIGIMARC |