Histoire : les Grecs et les Romains connaissaient le cerisier, « sauvage » ou merisier. Dès le Moyen Age, la cerise est appréciée en tant que fruit.
Louis XV, grand amateur de cerises, encouragea la
culture et le développement de variétés de cerisier. Aujourd’hui, une douzaine de variétés sont cultivées parmi les 200 variétés répertoriées. C’est le fruit rouge le plus populaire après la fraise.
Description : le cerisier est un arbre fruitier peu élevé (2 à 5 mètres), au tronc à écorce lisse et noirâtre.
Ses branches sont étalées, à rameaux grêles et pendants fleurs blanches
Les feuilles obovales-oblongues, acuminées, planes et dentées, sont vertes et luisantes.
Les fleurs blanches sont groupées en fascicules ombelliformes.
Les fruits sont des drupes globuleuses et charnues, d'un rouge plus
ou moins vif à maturité rouge, jamais noire, à pulpe molle, non adhérente à l'épicarpe, ni au noyau, de saveur légèrement acide, à long pédoncule (la "queue"
de cerise).
Il croît spontanément en Asie mineure et en Macédoine.
Il est cultivé dans toutes les régions tempérées du monde pour ses fruits.
On distingue trois grands groupes de cerises :
- les cerises acides : griottes et Montmorency, surtout destinées à la
préparation de cerises à l’eau-de-vie.
- les cerises anglaises : destinées aux conserves, confitures et liqueurs, et assez
peu cultivées.
- les cerises douces : bigarreaux et guignes (distillées pour la fabrication du Kirsch).
Partie utilisée : le fruit, le pédoncule (queue de cerise).
Composition :
Le fruit :
Eau : 81 %
en moyenne.
Glucides : sa teneur en glucides (15 % en moyenne), fait de la cerise le plus sucré et le plus énergétique des fruits rouges (
68 kcal aux 100 g). Ses glucides sont
constitués en quantités égales par du glucose et du fructose.
Acides organiques, 1 % en
moyenne équilibrent la saveur du fruit (acide
malique principalement (comme dans la pomme).
Tanins : 0,1 à 0,2% (dans les
variétés acides).
Fibres : 1,7 %. (cellulose, hémicelluloses, pectine (0,3à 0,5 %).
Pigments anthocyaniques (composés mono et
diglucosides, et rhamnosides) Caroténoïdes donnent à la cerise sa
couleur rouge caractéristique. Ils ont aussi des
propriétés vitaminiques (voir chapitre
« intérêt nutritionnel et
diététique »).
Huile essentielle : elle caractérise l’arôme de la cerise. Il s’agit d’un mélange complexe de substances telles que le benzaldéhyde et le géraniol.
Minéraux : ce fruit est riche en
minéraux (500 mg aux 100 g) et notamment en potassium (250 mg/100 g). Calcium (17 mg/100 g), fer (0,4 mg) et de cuivre (0,1 mg), magnésium.
Oligo-éléments : zinc, manganèse, nickel, fluor, iode, cobalt, sélénium…
Vitamines :
-vitamine C : 4 et 21 mg aux 100 g, 15 mg en moyenne.
- provitamine A (carotène) 0,4 mg aux 100 g dans les fruits colorés
- vitamines du
groupe B.
Le noyau : l’huile extraite des
noyaux de cerises était jadis utilisée pour soigner les douleurs rhumatismales, et
faciliter l’élimination des calculs des reins et de la
vessie.
Composition de la queue de cerise :
Elle contient surtout des flavonoïdes et des sels de potassium qui sont à l'origine de son
action diurétique, ainsi que des mucilages et des tanins.
Propriétés et indications
Le fruit : la couleur rouge de la cerise provient des anthocyanines, antioxydants également présents dans le raisin et le vin rouge qui inhibent la formation d’enzymes associées à l’inflammation par conséquent, ils pourraient contribuer à soulager les douleurs musculaires et articulaires.
Son action est :
- Anti-oxydante et antivieillissement, jouant un rôle important dans la formation du collagène.
- Détoxifiante, renforce les défenses immunitaires.
- Tonique, euphorisante et tranquillisante.
La queue de cerise possède des propriétés :
- diurétique importante, assure un bon fonctionnement des reins indiquée dans les cas suivants : insuffisance rénale légère, lithiase urinaire, infections et inflammations
des voies urinaires, cystites, œdèmes.
- dépurative générale, favorise le drainage des déchets de l'organisme
Conseils d’utilisation :
Le fruit : fruit frais, jus. Intégré dans salades de fruits.
La queue de cerise :
- poudre micronisée en gélules 2 g par jour en moyenne.
- décoction (50 g de queues de cerises à laisser macérer dans un litre
d'eau pendant 12 heures. Faire ensuite bouillir la macération pendant 15 minutes. Laisser refroidir 20 minutes. Filtrez) : une tasse trois fois par jour.
Nota : il existe des sachets-doses prêts à l'emploi de certaines spécialités pharmaceutiques.
L’innocuité et l’absence d’effet indésirable permet d’utiliser sans problème la queue de cerise de façon prolongée.
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