| Nom latin : Echinacea angustifolia DC., Echinacea purpurea (L.) Moench et Echinacea pallida Nutt. |
Botanique :
de la famille des ASTERACEAE, le genre Echinacea compte 9 espèces et 2 sous-espèces toutes originaires des grandes prairies d'Amérique du Nord, s'étendant du Texas jusqu'au Canada. L'Echinacea doit son nom au cœur de sa fleur en forme de dôme dérivant d'un mot grec signifiant hérisson. Trois espèces traditionnellement réputées sont utilisées : Echinacea angustifolia DC., Echinacea purpurea (L.) Moench et Echinacea pallida Nutt. C'est une plante vivace robuste, en forme de marguerite aux sépales tombants, à fleurs pourpres à rose, à feuilles ovales ou lancéolées tombantes.
Histoire :
l'échinacée est originaire du centre de l'Amérique du Nord. Sa racine était déjà utilisée par les Amérindiens (Sioux, Comanches) qui l'utilisaient en application externe pour soigner blessures, brûlures, piqûres d'insectes et morsures de serpent. Elle était aussi mastiquée pour lutter contre les maux de dents et de gorge. Les premiers immigrants européens s'y intéressèrent et la considérèrent rapidement comme une panacée. Elle est actuellement cultivée dans tous les pays tempérés et fait partie des "plantes adaptogènes" qui permettent d'améliorer la résistance au stress et l'immunité.
Parties utilisées :
surtout la racine hachée menu ou en poudre, mais aussi les fleurs ou la plante entière fraîches ou séchées.
Principaux constituants connus :
La racine contient : une huile essentielle (moins de 0,1%), des alcamides, des composés phénoliques, des composés aliphatiques, des polysaccharides (responsables de la stimulation des défenses immunitaires).
Propriétés et indications :
Immunostimulante : elle stimule le système immunitaire et est utilisée comme traitement préventif et pour les soins des refroidissements et infections des voies respiratoires (rhume, infections grippales, bronchites) et des voies urinaires. Antivirale, antibactérienne et antifongique.
Cicatrisante épidermique : plaies cutanées chroniques qui ont du mal à guérir en association avec hydrocotyle asiatique (retard de cicatrisation).
Anti-allergique, anti-inflammatoire. |
Image : © Alain Roulier images protégées par DIGIMARC
extrait de "La méthode naturelle anti-âge" Ed. Dangles |
Conseils d'utilisation :
Infusion : ½ cuillerée à café soit environ 1 g de racines séchées dans 250 ml d'eau bouillante. Laisser infuser 10 mn. Boire dans la journée. Gélules de poudre de racines : 1 à 3 g par jour. Cure de 15 jours à 3 semaines. Extraits solides normalisés : équivalent de 1 g d'échinacée 1 à 3 fois par jour. Teinture-mère : 50 à 100 gouttes 2 à 3 fois par jour. Garder 30 secondes en bouche avant d'avaler. Gargarismes. Jus frais ou stabilisé (parties aériennes) : 1 à 3 cuill. à café, trois fois par jour.
Préparations pharmaceutiques pour usage cutané.
L'échinacée en prévention des affections hivernales.
Utiliser la teinture-mère d'Echinacea de la façon suivante :
Adulte : 1 dose le matin pendant trois semaines, puis une prise un jour sur deux.
Enfant : dilutions d' Echinacea D1 une fois par jour, pendant tout l'hiver.
Complémentairement : en cas d'infection respiratoire, de lésion de la peau...
Tisane hivernale : en association avec thym, cannelle, menthe.
Echinacea potentialise les autres traitements, homéopathiques et allopathiques.
Effets indésirables, précautions : rares et légers troubles digestifs, réactions allergiques. Pas d'usage interne, en cas de tuberculose, sida et autres maladies auto-immunes. |
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Guy Roulier, praticien ostéopathe D.O. (M-kiné D.E. de base), conseil en phyto-aromathérapie (D.U.) et formateur. Auteur "Les huiles essentielles pour votre santé", et "La méthode anti-âge". Renseignements Guy Roulier mail : naturemania@naturemania.com |
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