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Notre Terre est celle de nos enfants


Ecologie, environnement et santé

Naturemania, site nature-santé-bien-être se préoccupe non seulement des problèmes d'aujourd'hui, mais aussi et surtout des problèmes de demain dont nous seront comptables si, par indifférence, lâcheté ou intérêt, nous n'employons pas toutes notre énergie pour tenter de changer le cours des choses dans le sens de la protection de la vie.

L'écologie, c'est quoi exactement ?

Etymologiquement, le terme germanique Okologie créé par Ernst Haeckel en 1866, est constitué par l'assemblage de deux mots grecs et signifie science (logos) de la maison ( oikos). Haeckel est un des premiers à considérer que les différentes espèces peuplant la planète ne sont pas indépendantes les unes des autres mais au contraire étroitement liées et interdépendantes de leur environnement. Une nouvelle science était née. Sa montée en puissance remonte aux années 1970 où la crise pétrolière et le développement du nucléaire font prendre conscience des dangers d'un développement technologique à courte vue, sans souci des conséquences à long terme des pollutions industrielles. L'écologie constitue aujourd'hui la discipline clé des sciences de la vie. Ce dossier sera développé dans naturemania en fonction de l'actualité.

La naissance de la vie sur Terre

Le système solaire a été formé il y a environ 5 milliards d'années et notre Terre il y a environ 4,6 milliards d' années. A l'aube de la création du monde vivant, la surface de la Terre était constituée d'une croûte chaude et de mers formées par la condensation des vapeurs atmosphériques. L' atmosphère incompatible avec la vie était composée essentiellement de monoxyde de carbone, de méthane, d' ammoniaque, d'hydrogène et d'oxygène liés sous forme de vapeur d'eau. Les rayonnements solaires ultra-violets associés à l'action de la foudre produite par les violents orages parvinrent en un milliard d'années, à synthétiser les premières briques de la vie : les sucres simples et les acides aminés. Les arrangements des molécules entre elles parvinrent, en 1 milliard d'années, à créer une molécule extraordinaire, clé de la première forme de vie et du code génétique : l'acide désoxyribonucléique ou ADN, première molécule capable de se reproduire à l'identique et qui aujourd'hui règle toutes les formes de vie.

Le poumon du monde : l'algue bleue

Les plus anciennes formes fossiles de vie ont été retrouvées par les paléontologues en Australie occidentale sous forme de cellules élémentaires sans noyau (Procaryotes) datant du précambien ( 3,5 milliards d'années) : les stromatolithes. Ils constituent des amas d'algues bleues fossilisées (cyanophytes). Ces micro-organismes unicellulaires ont été les premiers à utiliser l'énergie solaire et à pratiquer la photosynthèse en divisant la molécule d'eau en hydrogène et oxygène pour synthétiser des matériaux comme les sucres simples. L'oxygène généré par ces microorganismes marins, créa, au fil du temps, l'oxygéne atmosphérique et la couche d'ozone protégeant ainsi la surface de la Terre des rayonnements ultra-violets mortels, confinant la vie au fond des océans et permettant à la vie de sortir de l'eau et de coloniser les terres émergées devenues hospitalières. D'échecs en réussites, les espèces végétales et animales évoluèrent au gré des sélections naturelles et des catastrophes cosmo-telluriques aboutissant à la fantastique biodiversité végétale et animale que nous connaissons aujourd'hui avec un total estimé à 30.000.000 d'espèces dont 350.000 espèces végétales. Les micro-organismes végétaux à l' origine de la vie constituent la première source de renouvellement de l'oxygène atmosphérique et représentent le premier maillon de la chaîne alimentaire. On peut donc affirmer, en toute objectivité que les végétaux méritent un meilleur sort que celui que nous leur infligeons par les déforestations massives, la pollution, le feu et l'érosion.

Rio de Janeiro, sommet de la Terre ?

Ce sommet organisé du 3 au 14 juin 1992 autour de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement réunissant 178 pays et 10.000 participants, avait fait naître beaucoup d'espoirs à la veille du changement de siècle. Le but de cette conférence était ambitieux : concevoir un modèle de développement économique compatible avec la protection de la nature. La Charte qui en résulta posait 27 principes et l'Agenda 21 énumérait un catalogue de 800 mesures parmi lesquelles chaque pays était libre de choisir. Les thèmes de fond tels que ceux de la biodiversité, de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, du principe de précaution révélèrent les profonds désaccords motivés par l'égoïsme et le refus de remettre en cause la prédominance de l'économie sur la nature et l'humain. Cette hégémonie semble aujourd'hui remise en question comme l'ont démontré les manifestations qui ont entouré le sommet de Seattle.

L'effet de serre

L'augmentation des émissions de gaz issus des combustions en tous genres liées à l'activité humaine domestique ou industrielle (gaz carbonique, monoxyde d'azote en particulier) augmentent la captation des rayonnements infra-rouges, participant ainsi au réchauffement général de la Terre entraînant une profonde modification du climat mondial. Les catastrophes climatiques récentes n'en constituent-elles pas les signes avant-coureurs?


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