5 huiles essentielles qui doivent être dans votre trousse à pharmacie !
Auteur et Sources : Guy Roulier l Ostéopathe (D.O.), ex. kinésithérapeute M-K (D.E), Phyto-aromathérapeute (D.U.), Energétique chinoise (D.N.A.), Naturopathe (D.N.).
Mis en ligne par Sophie Bizé l REVELESENS
Vous partez en vacances, en week-end, en voyage, voici 5 huiles essentielles indispensables à emporter avec vous, chacune ayant une complémentaire. Elles ne présentent aucun risque d’utilisation si elles sont correctement appliquées.
1. La lavande vraie : Noms latins : Lavandula vera L., L. officinalis, L.angustifolia.
Originaire du Sud-est de la France, on en distille les sommités fleuries.
Très douce pour la peau, elle doit ses vertus à ses constituants qui caractérisent son délicieux parfum : le principal est l’acétate de linalyle (+ de 40%).
Elle est réputée comme anti-infectieuse, anti-inflammatoire, cicatrisante, antispasmodique, décontractante musculaire et relaxante nerveuse.
Conseils d’utilisation : elle est relaxante en massage de la colonne vertébrale et des muscles, en massage des plexus et de l’abdomen, en bains.
Très utile après une piqûre d’insecte, sur les petites plaies superficielles, les brûlures légères.
Le lavandin :
Hybride de la lavande vraie, le lavandin clone « super » est souvent utilisé en remplacement de la lavande vraie. Sa composition, son parfum et ses vertus sont très proches. l
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2. La menthe poivrée : Nom latin Mentha piperita L.
On la cultive en France, Grande-Bretagne, U.S.A.
Son principal constituant est le menthol (+ de 40%) associé à la menthone, et à la pipéritone…
Elle est unique en son genre pour ses actions réfrigérantes, anti-douleur et décongestionnante des voies nasales et de la tête. Elle est de plus anti-infectieuse et anti-inflammatoire notamment du système digestif. Analgésique en application locale au niveau des nerfs et des articulations.
Conseils d’utilisation :
En application cutanée, elle provoque une fraîcheur intense, soulage les douleurs névralgiques. Attention : il ne faut l’appliquer que sur de petites surfaces. Elle procure une sensation de détente et de bien-être au point d’application ( front, tempes, nuque). Sur une entorse, un coup, elle agit comme la glace, resserrant les vaisseaux et limitant l’épanchement sanguin.
En inhalations : dégage les voies nasales, éclaircit les idées. V.I.: 1 à 2 gouttes par jour maximum. A diluer à 10% dans un dispersant naturel. Aromasynergie: Baume de massage et bains toniques, défatigants, circulatoires et décongestionnants.
Contre-indication : S’abstenir de l’utiliser chez les jeunes enfants. Pas d’application étendue (réfrigération).
La menthe des champs (Mentha arvensis L.) de composition proche, possède les mêmes vertus. l
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3. Le géranium rosat : Nom latin Pelargonium asperum Ehr.ex. Willd.
Origine: Ile de la Réunion, Chine, Maroc, Egypte. La fragrance de la variété Bourbon est la plus subtile.
Sa fragrance et son action est due à ses constituants : citronnellol, géraniol, géranial…
Cette huile essentielle polyvalente est : anti-infectieuse, anti-mycosique, anti-inflammatoire , hémostatique et astringente, cicatrisante cutanée, anti-spasmodique digestif, régulatrice du système nerveux végétatif, stimulante du système lymphatique.
Conseils d’utilisation : en application cutanée pure ou diluée à 10% dans de l’huile végétale. Excellente aromasynergie régénérante et anti-âge à base d’huile de rose sauvage (visage, mains, cou). Attention : évitez le contour des yeux. En onctions sur les plexus (solaire), et l’abdomen c’est régulateur et énergétisant.
Contre-indication : aucune connue aux doses physiologiques. l
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4. Le niaouli : Nom latin Melaleuca quinquenervia viridiflora (Cav.) S.T. Blake)
C’est arbre est originaire de Nouvelle-Calédonie, Madagascar.
Ses constituants principaux sont l’eucalyptol, pinènes, caryophyllène, terpinène-4-ol, viridiflorol…
Ses vertus reconnues sont nombreuses : antiseptique général, bactéricide, antiviral, antimycosique, puissant énergétisant et équilibrant, cette huile essentielle est particulièrement indiquée pour les voies respiratoires et la peau. Elle est de plus décongestionnante de la circulation veineuse.
Conseils d’utilisation : elle peut s’utiliser en aérosols et en onctions sur les jambes, le thorax, l’abdomen et le cou l Fiche détaillée à télécharger
5. Le copahu ou copaïba : Nom latin : Copaifera officinalis L.
Nom local : Copahier, Baume de copaïba (oléorésine extraite par incision, filtrée puis distillée).
Ce « baume » est produit par un grand arbre Amazonie.
Il contient surtout des sesquiterpènes aux propriétés anti-inflammatoires (70% de caryophyllène, a-copaène…).
Les Indiens d’Amazonie l’utilisent depuis des temps immémoriaux en application externe pour ses vertus anti-inflammatoires, cicatrisantes et antidouleur articulaire, mélangé à des poudres de plante. Elle apporte de l’énergie et est conseillée chez les sujets fatigués ou peu toniques.
Mode d’utilisation : massage musculaire avant ou après le sport, le long de la colonne vertébrale (en complexe synergique).
Contre-indication : à utiliser avec précaution chez les sujets allergiques aux oléorésines.
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