Une solution pas assez utilisée, soit en dépistage, soit en soins au long cours, qui évite, minore ou reporte dans le temps la perte fonctionnelle et le handicap. Un exemple de synergie ostéopathe + soins médicaux de santé durable. (extraits du e-book pdf "Stop arthrose ! Mon programme pour sauver vos articulations")

L'arthrose est la plus fréquente des maladies articulaires, représentant la seconde cause d'invalidité après les maladies cardio-vasculaires et responsable de handicaps physiques chez environ 10 % de la population des plus de 60 ans.

Pour le C.R.E.D.E.S (Centre de Recherche, d'Etude et de la Documentation en Economie de la Santé), il y a en France 6 millions d'arthrosiques et 3,4 millionsde Français consultent chaque année pour des troubles dus à l'arthrose. Très répandue, cette affection reste cependant mal connue et les méthodes de dépistage et de prévention insuffisamment pratiquées.

Est-ce un mal inéluctable lié au développement ? Est-il prévisible et dépistable, existe-t-il des moyens efficients de le prévenir, de le combattre voire de le guérir ? Les solutions ne manquent pas, peu coûteuses, naturelles et durables, mais elles sont insuffisamment connues et appliquées ou appliquées trop tardivement, lorsque les lésions organiques sont trop importantes, handicapantes et irréversibles nécessitant une chirurgie lourde.

Il est possible néanmoins, même une fois l'arthrose installée, de permettre aux arthrosiques, par des soins adéquats, de mener une vie normale ou quasi normale. Une meilleure information et d'une éducation à la santé durable dès le plus jeune âge dans le cadre scolaire et d'une information des adultes via les assurances et mutuelles maladie sans oublier les associations de santé axées sur le nouveau concept de la santé durable devient plus qu'indispensable.

L'éducation à la santé durable aura pour but de donner une information de qualité afin que chaque personne, quel que soit son âge et sa formation de base, soit capable d'appliquer elle-même les principes de base et puisse ainsi prendre en charge sa santé de façon suivie.

Dans le domaine de la prévention, il est essentiel que chacun connaisse, selon son cas et ses prédispositions, les activités et facteurs qui favorisent ou provoquent la dégradation articulaire et ce qui, au contraire est bon pour ses cartilages et ses os.

Dans les cas d'arthrose installée, il faut apprendre à adapter ses activités professionnelles et physiques au stade d'évolution de sa maladie. Chacun doit aussi bien connaître la nature, ainsi que les avantages et les inconvénients des médicaments qui sont proposés afin d'éviter les maladies iatrogènes, d'en user sans en abuser... Le guide pratique e-book pdf "Programme anti-arthrose" disponible dans la e-librairie, en abordant l'ensemble des questions que vous pouvez vous poser sur l'arthrose a pour objectif d'améliorer votre information afin d'améliorer votre bien-être, optimiser votre niveau de santé durable, quel que soit votre âge et de vous apporter des solutions naturelles et durables.

Il constitue un message d'espoir et d'encouragement pour celles et ceux qui ont le désir de prendre en main leur santé et de lutter avec une efficacité optimale contre les maladies articulaires afin de rester actif et autonome. Aujourd'hui, je vous donne quelques éléments du traitement que nous utilisons couramment pour le traitement de l'arthrose du genou en synergie avec les praticiens de la filière médicale.

Quelles sont les causes de l'arthrose du genou ?

Les causes sont multiples et se potentialisent, associant des phénomènes biologiques et mécaniques.

1- L'arthrose primitive serait liée à un déséquilibre enzymatique qui entraînerait une érosion progressive du cartilage, qui ne remplit plus sa fonction d'amortisseur des chocs. Quand la surface de glissement cartilagineuse a disparu, l'os s'use à son tour le plus souvent sur la moitié interne de l'articulation, entraînant une incurvation du membre inférieur en "parenthèse" ou arquées.

2- L'arthrose d'origine mécanique : la déformation naturelle, souvent familiale, des jambes arquées en valgus ou varus, constitue une cause majeure de l'arthrose du genou.

3- L'origine mécanique traumatique : il s'agit des séquelles de fractures (tibia, fémur, pied), et de lésions ligamentaires (entorse du genou, mais aussi de la cheville lésions et ablation méniscale) sont également reconnues responsables de l'arthrose du genou.

4- Le "terrain arthrosique" est une réalité familiale que l'on retrouve de génération en génération. La composante génétique (héréditaire) bien réelle, peut être masquée par des lésions mécaniques.

*** Référence au livre : Stop arthrose ! Mon programme pour sauver vos articulations

Quels en sont les premiers signes ?

Le premier des signes est le gonflement et la douleur à la marche, le plus souvent sur la face interne du genou. Parfois un épanchement du genou (hydarthrose ou "épanchement de synovie", suite à une fatigue ou un faux pas fait prendre conscience du problème. En fait le mal apparaît insidieusement faute de soins préventifs. Le genou se déforme très lentement, perd de l'extension, même modestement mais cette perte déséquilibre tout le membre inférieur, l'articulation du genou se tords progressivement écrasant le cartilage articulaire du fait d'une mauvaise répartition permanente des charges.

Que faire dans l'urgence ?

Bander le genou pour comprimer l'épanchement, appliquer des cataplasmes de feuille de chou ou d'argile le soir, mettre de la glace s'il y a chaleur associée à la douleur. Il faut faire des radiographies du genou mais aussi des hanches (souvent responsables des douleurs du genou) et des pieds (eux aussi souvent à la base des déformations dites "montantes" à parti des déformations plantaires.

Que faire ensuite ?

Une fois le diagnostic radiologique posé, on évalue le degré de gravité de l'arthrose sans dramatiser. Un traitement peut alors être envisagé associant les soins d'ostéopathie, portant sur le genou bien sûr mais aussi l'ensemble de la mécanique du membre inférieur, du bassin et de la colonne vertébrale, les mouvements anti-arthrose à faire à la maison, les massages aromatiques, les cataplasmes à effectuer le soir ou la nuit et les soins de mésothérapie effectués par un médecin spécialisé qui activeront la micro-circulation locale permettant ainsi, lorsque cela est encore possible, de régénérer, au long cours, les cartilages. Les compléments alimentaires marins (glucosamine, chondroïtine, Lithothamnium calcareum...) sont utiles car ils visent à reconstituer le cartilage et l'os sous chondral (celui sur lequel repose le cartilage). Pris seuls, ces compléments sont inutiles car il faut en même temps à la fois redresser l'articulation, la remuscler et activer la microcirculation grâce à laquelle le cartilage articulaire est approvisionné en micronutriments.

Ces précisions sont utiles car certains articles récents dénigrant les compléments alimentaires marins sont en effet biaisés dans ce sens où ils ne traitent qu'un des aspects du problème alors qu'une prise globale est absolument indispensable dans les maladies dégénératives de type arthrose qui est multifactorielle et qui doit être soignée de façon multidisciplinaire voire interdisciplinaire.

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©*** Référence au livre : Stop arthrose ! Mon programme pour sauver vos articulations

Vaincre l'arthrose ! Maintenant c'est possible !

E-book l Ed. Guy Roulier l Au sommaire

Note 1 :
Précisions de Fernand-PaulBerthenet D.O., Diplômé de biochimie, médecine orthomoléculaire et nutrition fonctionnelle (Universidade Fernando Pessoa - Porto)

Une méta-analyse (lien ci-dessous) publiée récemment sur internet conclut que la chondroïtine et la glucosamine ne seraient pas plus efficace qu'un placebo. Cette étude a été effectuée selon des critères classiques réservés aux médicaments allopathiques et en aucun cas selon ceux du concept de la santé durable.

"Cette étude a été effectuéeen recensant un ensemble d'études comparatives allopathiques en double aveugle dans lesquelles avaient été prescrits à deux groupes de patients atteints de gonarthrose les médicaments contenant pour le 1er groupe de la chrondroïtine et de la glucosamine et un second groupe un placebo.
Leurs conclusions ne sont pas contestables selon le protocole classique mais elles ne reflètent pas la réalité car en médecine ostéopathique ces produits naturels sont utilisés complémentairementau traitement rééquilibrateurde l'ostéopathe qui, déjà, soulage la surpression mécanique subie par les cartilages du genou atteint.
En second lieu, le traitement comprend un suivi biomécanique, une diététique appropriée, même si le patient n'est pas obèse et des compléments alimentaires naturels tels que ceux cités dans l'expérimentation qui, avec notre expérience de plusieurs décennies sont accompagnés d'autres compléments et techniquesagissant en synergie et potentialisant les actions des précédents.
Dans ces conditions les résultats sont excellents chez les patients que nous prenons en charge globalement dans la pure Tradition Stillienne de l'Homme Total.
Il est aussi très important de préciser aux patients qui souhaitent conseiller ces produits naturels à des membres de leur famille que les effets n'auront, en aucun cas, les excellents résultats qu'ils auront ressenti et constaté sur eux car ils n'ont pas bénéficié de traitement ostéopathie préalable.
Pour conclure, nous déplorons les inconvénients de l'automédication préconisées par les publicités qui souvent font perdre beaucoup de temps aux patients chez lesquels il ne reste parfois que la chirurgie comme solution".

La méta-analyse en question :
http://www.bmj.com/content/341/bmj.c4675.long