L’enfance constitue la période où les structures musculo-squelettiques du futur adulte s'élaborent. A 18 ans le capital osseux est constitué, la croissance est quasiment terminée. Il est donc capital d’agir  préventivement au moindre problème qui se manifeste soit par des douleurs, soit par des déformations et mieux encore avant l’apparition de ces signes d’appel. Mais attention à ne pas attendre après une chute, un choc, une entorse ou un effort qui a laissé des traces physiques pour consulter un ostéopathe compétent. Agir vite et remettre en état le corps de l’enfant ou de l’adolescent est le meilleur garant d’une bonne santé pendant sa vie d’adulte et plus encore à l’âge de la retraite.


L’alimentation de santé.

La qualité et l’équilibre alimentaire de l’enfant détermine le bon déroulement de sa croissance, la qualité de son système de défense immunitaire.
Au niveau des structures osseuses, l'alimentation joue un rôle essentiel pour l'acquisition du capital osseux qui se constitue jusqu'à la fin de la croissance pour la vie entière.


Les ennemis de sa santé.

Ils sont nombreux et il incombe aux parents et aux éducateurs de les dépister et de donner à l’enfant, dès la naissance de saines habitudes.


Conseils : ces quelques conseils éviteront bien des problèmes.

1) Surveillez son corps des pieds à la tête : ne pas laisser une scoliose, une cyphose ou une hyperlordose ou une épiphysite s'installer.
Un bilan diagnostic ostéo-articulaire et postural devrait être effectué chaque année, en plus de la visite pédiatrique ou médicale de routine. Ce bilan permet de dépister précocement tout problème physique par un contrôle postural et ostéopathique à la fois global et précis.
Lire les articles : http://www.naturemania.com/naturo/conseilsante/osteoenfant.html
http://www.naturemania.com/naturo/angers2.html

2) Bien choisir son sport : attention aux chocs.
-Choisir son activité sportive en fonction de sa morphologie. Trop de sport ou des sports de glisse peuvent causer des microtraumatismes à l'origine de pathologie de croissance (maladie de Scheurmann, maladie d’Osgood-Schlatter)
Vérifier ses structures articulaires après tout accident même si aucune lésion grave n'apparaît.
Le mouvement stimule la croissance osseuse et le développement musculaire.

3) Le poids du savoir : le problème du cartable doit être absolument résolu afin de ne pas surcharger sa colonne vertébrale en formation.
Attention au mobilier de travail à l'école et à la maison. L'investissement dans un bon siège n'est pas un luxe mais une nécessité.
Pensez absolument à lui offrir un sac à roulettes qui épargnera des jeunes cartilages et ses vertèbres.
A la maison, apprenez-lui à bien s’asseoir. Si l'enfant adopte une bonne position assise à la maison, il devrait la reproduire en classe. Il faut donc lui apprendre à s'assoir confortablement, dos droit, les pieds au sol. Le siège doit impérativement être adapté à sa taille.

Santé des adolescents et Internet :
L'étude internationale « Health Behaviour in School-age” est conduite tous les quatre ans depuis 1982 dans 40 pays, sous l'égide du bureau régional Europe de.
http://www.internetsanscrainte.fr/blog-actu/sante-adolescents-internet-%E2%80%93-ce-que-revele-etude-hbsc-2010

4) Les vêtements: attention aux chaussures. Les chaussures de sport doivent être strictement réservées aux heures de sport. Sinon le risque d'affaissement des voûtes plantaires et de la colonne est inéluctable. L'équilibre de la voûte plantaire est fondamental pour l'équilibre général du corps.
La chaussure doit tenir le pied sans le serrer.

5) Les aliments –
Varier son alimentation qui doit contenir tous les nutriments essentiels à sa croissance et à son énergie.
Privilégiez les aliments complets, les fruits frais plutôt que les boissons sucrées industrialisées et les sodas. Cela permet d'éviter les "coups de pompe" (hypoglycémie), le surpoids, source de fatigue.
Evitez absolument le grignotage, une alimentation déséquilibrée trop riche en graisses et sucres.

Les aliments affectifs sont non moins indispensables à la structuration émotionnelle et comportementale de l'enfant.
Consacrez à vos enfants vos jours de congés. Ils ont besoin de vous, de se sentir encadrés, stimulés.
Vous les initierez aux activités physiques que vous pratiquez vous-même, vous leur apprendrez les règles de prudence, de respect de soi et des autres.
Pour les sports de glisse ou de vitesse apprenez à votre enfant ou votre ado à gérer le risque, à se protéger la tête, les coudes et les genoux.

6) Le sommeil. Bien dormir et essentiel pour éviter la fatigue qui fragilise l'enfant. Le manque de sommeil est responsable d’une fatigue physique engendrant des troubles de l'attention et de la concentration et des douleurs musculaires.

7) Attention aux conséquences des traumatismes en tous genres
L’enfance et l’adolescence sont propices aux accidents corporels liés au sport ou à la vie quotidienne qui, en l’absence de soins suivis et complets, font le lit des affections dégénératives de l’âge adulte.


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Méga-traumatismes

• accidents de la circulation que vous soyez conducteur ou passager, même sans plaie apparente, votre corps absorbe l’énergie cinétique due à la brutale décélération.
  S’il n’y a pas de plaie apparente, songez à l’énergie encaissée dans les structures corporelles par la décélération brutale. Si la voiture est cabossée, il y a de fortes chances que le corps des passagers, même ceinturés le soient aussi !
  
  
• accidents de sport : chute sur le bassin, le coccyx, le dos, sur la tête, l’épaule, torsion brutale, choc direct ou indirect sur la colonne, réception d’un ballon sur la tête, coup de tête, coup de poing, coup de pied, autant de chocs aux conséquences parfois graves, voire mortelle. Ne jamais en négliger les possibles conséquences. Voir impérativement un ostéopathe qualifié.
  
  
• faux-mouvements : penché en avant, soulever une charge. Apprenez à l’enfant à soulever en pliant les genoux, et surtout à éviter de porter des charges.

Traitement : ostéopathie, posturologie, programme de restructuration vertébrale en 12 temps.


Micro-traumatismes:

• Limitez le temps passé devant la télévision ou l'ordinateur. Les mauvaises postures devant un écran peuvent entraîner des douleurs cervicales, dorsales ou lombaires et des maux de tête.
• la sédentarité est nuisible à la santé vertébrale de l’enfant et de l’adolescent.
• mauvaise position maintenue en flexion, en extension ou en torsion (lecture, jeux électroniques, ordinateur, télévision…).
• Cartable trop lourd : le poids du cartable ne devrait pas dépasser 15% du poids du corps de l’enfant.
• gestes répétitifs avec matériel mal adapté.
• mauvais siège.
• lit trop mou ou trop dur.

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