Par Guy Roulier 01.2012
**Reférence : «Mon guide naturel anti-stress » Ed. Guy Roulier (e-book en vente en ligne cliquez ici)
Rappelons que le système nerveux autonome (aussi appelé végétatif ou système sympathique) est divisé en deux systèmes à la fois antagonistes et complémentaires à l’image du Yin/Yang de la pensée chinoise : 
Le malaise vagal appelé aussi choc vagal, syncope vagale ou syncope neuro-cardiovasculaire lorsqu’il y a perte de connaissance, peut survenir chez n’importe qui, dans certaines circonstances prédisposantes ou déclenchantes.
A quoi est-il dû ?
Il résulte à la stimulation excessive du nerf vague, Xe nerf crânien qui a pour rôle entre autres, de ralentir le rythme cardiaque.
La survenue du malaise vagal associe un ralentissement brutal et incoercible du rythme cardiaque (bradycardie) et à une chute de la tension artérielle.
Les deux phénomènes conjugués entraînent une diminution soudaine d’apport d’oxygène au cerveau provoquant une sensation de malaise, de chute imminente ou de chute réelle associée ou non à une perte de connaissance.
Dans la quasi totalité des cas, une voie réflexe de secours va relancer le système cardiovasculaire.
Comment le diagnostiquer ?
Ses circonstances d'apparition sont évocatrices:
Le malaise peut débuter par :
- une sensation de vide cérébral, de vertige, de voile noir devant les yeux,
- l’apparition de sueurs froides,
- une sensation de dérobement des jambes,
- une grande pâleur soudaine,
- une respiration ralentie, des nausées, une douleur au ventre (viscéro-spasme),
Le malaise peut aussi survenir brutalement sans signe précurseur.
La syncope survient rapidement mais elle n’est pas systématique et il est possible de la juguler en agissant rapidement.
La durée du malaise est variable.
A LIRE AUSSI : Comment faire face à un malaise vagal ?
Facteurs prédisposants et déclenchants :
- Stress important (perte d'un proche, examen, mariage,...)
- Fatigue nerveuse associée à station debout prolongée,
- La phobie de la foule, des grands espaces (agoraphobie),
- Atmosphère chaude ou (et) confinée,
- Sortir trop rapidement d’un bain trop chaud,
- Repas lourd, jeûne,
- Contrariété, émotion forte, trac,
- Douleur violente,
- Vue du sang,
- Vue d’une aiguille (pour injection, acupuncture),
- Vue d’une scène angoissante (accident, personne malade, intervention médicale sur un proche,…).
- La grossesse…
Le traitement consiste à :
S’asseoir immédiatement au sol afin d’éviter la chute,
S'allonger jambes surélevées dès les premiers signes de malaise.
Si le malaise se prolongé, l’acte médical consiste à injecter en de l’atropine par voie intra-veineuse.
Traitement naturel : respirer rapidement au premier signe pour oxygéner le cerveau.
Percuter l’apophyse épineuse de la 7e vertèbre cervicale (Kuatsu = technique de réanimation connue en Arts martiaux).
Autres types de syncopes réflexes :
- « ictus laryngé » du bronchitique chronique véritable syncope de la toux,
- syncope mictionnelle du sujet âgé (en urinant, au lever ou la nuit),
- syncope de certains examens (fibroscopie digestive, ponctions diverses)
- syncope survenant lors de douleurs aiguës (colique hépatique, colique néphrétique, colite, gastro-entérite…)
Traitement naturel pour empêcher les récidives :
Rééquilibrer le système nerveux sympathique en rechargeant les batteries nerveuses (surrénales) en respectant les mesures d’hygiène vitale suivantes :
- Ayez un temps de sommeil suffisant (7 h1/2 pour un adulte). Pour voir article sommeil cliquer ici
- Prendre vos repas à heures fixes, évitez les repas trop copieux, évitez de boire pendant les repas,
- Evitez le stress et les circonstances favorisantes ou déclenchantes. Pour lire l’article sur les causes de stress et leur traitement. Pour tester votre niveau de stress cliquez ici
- Renforcez votre système sympathique, réduisez votre niveau de stress, utilisez les plantes adaptogènes (pfaffia, maca, rhodiola, eleuthérocoque, kudzu, schisandra, argousier, ginseng, etc…) sans oublier les huiles essentielles sympathicotoniques en onction sur le plexus solaire et la zone surrénale (Pinus sylvestris, Picea mariana…).
- Augmentez votre résistance au stress par la maîtrise de la respiration diaphragmatique (Pour lire l’article cliquez ici).
- Eviter dans la mesure du possible les facteurs favorisants ou déclenchants décrits ci-dessus.
Si le malaise vagal se répète pensez à une cause mécanique : effectuez un bilan ostéopathique et postural afin de déterminer si un facteur mécanique (notamment cervical) ou un champ perturbateur n’est pas à l’origine de vos problèmes.
Pour en savoir plus :
Maîtriser son stress? c'est possible !
«Mon guide naturel anti-stress » Ed. Guy Roulier (e-book en vente en ligne cliquez ici)
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- L'alimentation anti-stress
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