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Ostéopathie, prévention et lutte contre la dépendance

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Il ne faut pas attendre l'âge de la retraite ou les premières pertes de mémoire pour commencer à entreprendre de lutter contre les effets du vieillissement , notamment du vieillissement physique, cause première de la perte d’autonomie, spectre angoissant puisqu’il est associé au grand âge dans l’esprit de la plupart d’entre nous.

En effet, les premiers signes visibles du temps qui passe apparaissent avec les premières rides environ à 35 ans. L'arthrose peut débuter précocement en cas d'accident articulaire mais, dans tous les cas, nous en souffrons tous plus ou moins à partir de 60 ans.

Les principes de la lutte anti-âge sont donc les mêmes que ceux de la prévention des maladies dégénératives.

Les méthodes préventives telles que l’ostéopathie, associée à la posturologie et aux disciplines synergiques, doivent être privilégiées (nutrithérapie, phyto-aromathérapie, gymnastique anti-âge de type stretching, gymnastique du cerveau, etc...).

LE PLAN ANTI-DEPENDANCE

Le Président de la République a lancé, en 2010, le chantier national de lutte contre la dépendance de fin de vie, chargeant le Ministère des Solidarités et de la Cohésion Sociale de prendre la mesure du problème et de proposer des solutions.

Les Ostéopathes, très sensibles à cette démarche qui s’inscrit dans l’esprit du développement durable, placent la prévention de la dépendance à composante ostéo-articulaire en première ligne de leur action sanitaire.

Quatre décennies d’histoire du mouvement ostéopathique français montrent que ce dernier est né de la volonté d’un groupe de kinésithérapeutes désirant optimiser l’efficience de leurs soins et la durabilité de leurs résultats dans un concept de globalité.

Cette efficience des ostéopathes de haut niveau d’études, de compétence et de responsabilité, a été mise en exergue dans divers travaux et mémoires concernant au premier chef les affections de l’appareil locomoteur, principalement en cause, dans la majorité des affections invalidantes conduisant à une perte d’autonomie.

L’étude récente «Les Français et les craintes liés au vieillissement» révèle que nos compatriotes ont peur de vieillir et surtout de devenir dépendants. Le sondage réalisé par Ipsos auprès de 961 personnes de plus de 18 ans, révèle que la principale crainte vis-à-vis de la vieillesse est la perte d'autonomie pour 56% des personnes interrogées (70% pour les niveaux supérieurs de revenus).

Au total, cette appréhension est citée par 88% des personnes interrogées.

Selon le rapport publié en juin par le député Valérie Rosso-Debord, en 2050, près de 33% de la population aura plus de 60 ans et 15,6% plus de 75 ans.

Face à cette évolution démographique, la question du financement se pose avec acuité.

L’INDISPENSABLE VALORISATION DE LA PREVENTION

L’ostéopathe de niveau bac + 6 (5000 h minimum de formation), avec ou sans prérequis médical ou paramédical est le praticien de santé le mieux formé à la prévention et au dépistage des lésions fines qui font le lit des maladies dégénératives de l’appareil locomoteur, sources des handicaps et pertes d’autonomie des seniors.

La prévention en général doit être comprise non seulement comme le dépistage des maladies par un bilan ostéopathique mais aussi par la mise en place de soins qui en découlent.

Il s’agit donc de soigner et si possible guérir les affections avant qu’elles n’atteignent un stade d’irréversibilité inéluctable en l'absence d’action thérapeutique efficace.

Ainsi, prévenir l’arthrose et les handicaps qui lui sont liés est donc possible, comme pour un grand nombre de maladies non génétiquement programmées.

La prévention se pratique de la naissance à 120 ans (âge maximal que peut atteindre un être humain).

L’hygiène naturelle (alimentation saine, exercices physiques d’entretien, techniques anti-stress...), associée à des bilans périodiques ostéo-posturaux et des soins préventifs permettrait d’éviter 80% de ces affections invalidantes.

La Chambre des Ostéopathes préconise que toutes les mutuelles et assurances complémentaires santé octroient dans leurs contrats de base une prise en charge d’un bilan annuel selon le protocole associant bilan ostéopathique + bilan postural de base.

Cette prise en charge permettra de stimuler la prévention et le dépistage tout au long de la vie et plus particulièrement chez les seniors correctement suivis sur le plan cardio-vasculaire mais peu suivis sur le plan biomécanique.

La prévention se pratique toute la vie

Il est courant de confondre prévention et prophyllaxie.

Il existe trois types de prévention : la primaire, la secondaire et la tertiaire. Etudions les en détail pour tenter de mieux comprendre leur intérêt dans la lutte contre l’arthrose, cause première des handicaps locomoteurs de la deuxième partie de la vie (60 à 120 ans).

La prévention primaire de l’arthrose et des affections mécaniques de l’appareil locomoteur consiste, en soins d’hygiène et la mise en oeuvre précautions afin d'éviter la survenue de maladies.

Elle s'adresse aux jeunes et moins jeunes pour éviter l'installation de l'arthrose qui doit être bien différenciée de l’usure normale. Elle doit être absolument privilégiée pour optimiser la santé durable de nos articulations.

Il est pourtant facile de la mettre en œuvre car elle est peu coûteuse :

-éviter les chocs,
-choix d’une alimentation équilibrée favorisant une croissance harmonieuse et un maintien d’une bonne santé des os et articulations.

Le dépistage ostéopathique et postural prend ici toute son importance.

La prévention secondaire de l’arthrose et des déficit physiques comprend tous les soins utiles et efficients pour empêcher l'évolution de l'arthrose à l'âge mûr (dès l’âge de 35-40 ans), la rechute des affections articulaires et leur passage au stade dégénératif irréversible (soins attentifs et suivis des affections de type entorse, déformation des pieds et autres articulations jusqu’à"restitutio ad integrum").

Le dépistage ostéopathique et postural et les soins suivis sont ici essentiels.

La prévention tertiaire de l’arthrose et des maladies de l’appareil locomoteur comprend tous les soins qui empêchent l'aggravation des maladies articulaires, le vieillissement du corps quel que soit l'âge du sujet.

Elle peut s'appliquer aussi bien à un adulte de 40 ans victime d'un lumbago ou d’entorses à répétition pour éviter le passage au stade dégénératif ou aux centenaires pour qu'ils puissent conserver jusqu’au bout de leur vie souplesse articulaire et force musculaire optimales donc autonomie.

Certains facteurs d'usure sont évitables !

- un mode de vie défectueux,
- une alimentation carencée, déséquilibrée ou excessive,
- les additifs chimiques qui empoisonnent nos cellules,
- le surmenage, le manque de sommeil,
- l'absence d'exercice qui atrophie la musculature,
- les excès qui blessent les fibres musculaires, les tendons et les ligaments et font donc vieillir prématurément notre corps.

J'en prends pour exemple ma mère Hélène qui, à 101 ans aujourd’hui, s'assume pleinement et ne souffre d'aucun handicap.

Elle applique ma méthode à la lettre, elle est toujours suivie régulièrement en ostéopathie et elle privilégie les aliments issus de l'agriculture biologique (voir article).

Quoi qu'il en soit, l'âge ne doit jamais faire renoncer à entreprendre une démarche vers l'ostéopathie. La douceur et l'individualisation des techniques, la dynamisation générale que peut procurer le traitement, ne pourront qu'être bénéfiques à ces patients qui, souvent, sont les plus volontaires et les plus décidés à tout faire pour se soigner et rester le plus longtemps possible valides et indépendants.

L'ostéopathie est bien plus qu'une méthode. C'est un art de soigner d'une grande douceur qui n'a rien à voir avec les manipulations vertébrales avec lesquelles certains veulent la confondre pour la dévaloriser.

L'ostéopathie véritable exercée par des praticiens ayant suivi une formation longue et complète, avec le plus souvent des compétences pluridisciplinaires et synergiques, est capable de permettre aux plus âgés d'utiliser au mieux, grâce aux soins et aux conseils, leur capital vital. Ce qui ajoute non seulement des années à la vie mais surtout de la qualité aux années...

Ce programme permet de réduire de façon significative la période de dépendance.


©*** Référence au livre : Stop arthrose ! Mon programme pour sauver vos articulations

Vaincre l'arthrose ! Maintenant c'est possible !



E-book l Ed. Guy Roulier l Au sommaire

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